LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN TERMINALE

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RETROUVE LES DEFINITIONS...

Les facteurs travail et capital sont-ils les seules sources de la croissance économique ?

 

1/ croissance   2/ coefficient multiplicateur   3/ taux de variation moyen   4/ productivité   5/ taux de variation   6/ taux de variation cumulé   7/ productivité globale des facteurs   

(A) sur N périodes de durée identiques, on peut calculer un taux de variation tel qu'appliqué N fois successivement à partir d'une valeur initiale, il permette d'atteindre une valeur d'arrivée : par exemple 10% est le taux de variation moyen annuel d'une valeur qui a augmenté de 21% en 2 ans (de 200 à 242 par exemple); il se déduit du coefficient multiplicateur moyen calculé comme la racine N-ième (ou ce qui revient au même, la puissance 1/N) du coefficient multiplicateur sur l'ensemble de la période : voir "coefficient multiplicateur"
(B) rapport (B/A) qui permet d'obtenir B en multipliant A; son utilisation est préférable pour décrire l'évolution d'une variable dont l'augmentation dépasse 100%, et il sert également à calculer les taux de variation moyens ou cumulés (voir ces termes) : en effet le taux de variation est égal au coefficient multiplicateur moins 1 (le tout multiplié par 100 lorsqu'on veut le taux en pourcentage), et en sens inverse le coefficient est égal au taux de variation plus 1 (donc plus 100 lorsque le taux de variation est exprimé en pourcentage, comme c'est le cas en général, et il faut alors diviser le résultat de l'addition par 100); ainsi le coefficient multiplicateur d'une variable qui augmente de 160% (passant par exemple de 200 à 520) est 2,6
(C) Rapport entre les quantités produites (mesurées en valeur) et l'ensemble des facteurs de production utilisés (travail et capital, mesurés eux aussi en valeur). Elle se mesure en général à l'échelle d'un pays ou d'une zone, et son évolution sert parfois d'indicateur du progrès technique. Voir ''Facteurs de production'' et ''Productivité du travail''.
(D) tendance à l'augmentation du produit intérieur brut, donc des ressources disponibles pour satisfaire les besoins
(E) efficacité de la production, mesurée par le rapport entre les quantités produites (en valeur ou en unités de biens lorsqu'il s'agit d'une production particulière) et les quantités utilisées de facteurs de production (travail et/ou capital, mesurés en valeur ou en unités, par exemple des heures de travail)
(F) hausse (ou baisse lorsque le taux est négatif) d'une variable, en proportion de sa valeur de départ (proportion donnée en pourcentage en général) : c'est donc la différence, au numérateur, entre la valeur d'arrivée de la variable et sa valeur de départ, rapportée à la valeur de départ au dénominateur (le tout multiplié par 100 pour l'exprimer en pourcentage, ce qu'il faut faire en l'absence de consignes particulières); par exemple le taux de variation d'une variable qui passe de 200 à 140 est de -30%
(G) taux de variation entre deux valeurs A et B, lorsque la valeur B est obtenue à partir de A par l'application successive de plusieurs taux de variation : ainsi 32% est le taux de variation cumulé correspondant à l'application successive d'une hausse de 10% et d'une autre de 20% (faisant passer par exemple la valeur 200 d'abord à 220, puis à 264); le taux de variation cumulé se calcule à partir du coefficient multiplicateur cumulé, lui-même obtenu par multiplication des coefficients multiplicateurs intermédiaires (1,1 puis 1,2 dans l'exemple précédent, soit 1,32 en cumulé), sachant qu'une coefficient multiplicateur et un taux de variation exprimé en pourcentage se déduisent l'un de l'autre par la formule : coefficient multiplicateur = (100 + taux de variation)/100, ce qui s'écrit aussi : taux de variation = 100 (coefficient multiplicateur) - 100